1947 à Berlin. La guerre est finie, mais pas la faim et les souffrances de toutes sortes pour les habitants de la ville en ruines. Gregor Reinhardt, que l’on a déjà croisé dans L’Homme de Berlin et La Maison pâle, travaille maintenant pour la police municipale.
La ville est occupée par les alliés et la police est contrôlée par les communistes. Malheureusement pour lui, Reinhardt a plutôt fréquenté les Américains dans les derniers temps de la guerre, ce qui ne lui attire pas la sympathie de ses nouveaux collègues.
Il est confronté au meurtre d’un homme dans l’immeuble duquel il trouve bientôt un second cadavre. Puis d’autres morts brutales s’accumulent. Reinhardt, malgré l’obstruction de ses chefs, leur trouve un point commun : ces hommes ont tous servi dans une même unité de l’armée de l’air allemande pendant la guerre.
Dans son enquête, Reinhardt ne peut se fier ni à sa hiérarchie, ni aux commandements alliés qui manœuvrent en sous-sol les uns contre les autres. La méfiance est partout entre les gens.
Le lecteur des Cendres de Berlin vit une longue et oppressante immersion dans le Berlin désolé de l’après-guerre, aux côtés d’un héros solitaire qui doit puiser au plus profond de ses forces pour chercher la vérité et ne pas céder à l’accablement et à la violence qui se sont emparés d’une grande partie de la population.
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