Silas Corey. Le réseau Aquila, par Nury et Alary

1917, Paris. Silas Corey, un aventurier cynique dont on connaît mal le passé, est embauché par Georges Clemenceau, rédacteur en chef du journal L’homme enchaîné, afin de retrouver un reporter disparu qui enquêtait sur les relations troubles entre une entreprise fabrsciquant des armes et Joseph Caillaux, président du Conseil. Cela donne l’occasion à Corey de renouer avec le Deuxième Bureau, le service de renseignements de l’armée pour qui il a travaillé auparavant, et avec Marthe Richer, une ancienne amie.

Les soupçons de tout ce petit monde convergent bientôt vers Aquila, un espion qui serait lié aux mutineries qui ont secoué l’armée française au printemps 1917…

Un très bel album, aux rebondissements incessants, aux dialogues ciselés et au dessin magnifique, qui permet de faire connaissance avec des personnages ayant réellement existé : Clemenceau, l’espionne et aviatrice Marthe Richard et le capitaine Ladoux, chef du service de contre-espionnage.
Le roublard et flegmatique Silas Corey est un personnage sympathique dont on attend avec impatience la suite des aventures.

Eh bien justement, le tome 2 vient de paraître dans la foulée du premier volume et il est d’aussi belle qualité. L’aventure trouve sa fin après une succession de scènes dignes d’Indiana Jones, et toujours des dialogues cyniques à souhait. Clemenceau finit par reprendre le pouvoir au détriment de Caillaux. À vous de découvrir après quels rebondissements.

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