La poursuite, par Gwenael Edson

Nous sommes en 1724. François Keravan, employé de la Compagnie des Indes basée à Lorient, doit faire face à trois mystères. Tout d’abord, après un dîner « arrosé » avec d’éminents responsables de la Compagnie, il se retrouve inanimé non loin du corps sans vie et atrocement mutilé d’un ami d’enfance, Joseph Cariou. Ensuite, le patron de François meurt dans d’étranges circonstances. Enfin, l’équipage d’un navire de la Compagnie, La belle Sirène, semble s’être mutiné et être passé sous pavillon hollandais, avant de prendre possession de l’île Bourbon.

Ces événements seraient-ils liés et cacheraient-ils l’existence d’un vaste complot visant la Compagnie des Indes ? C’est ce que redoute de mystérieux commanditaires qui ne laissent pas le choix à François : soit il s’embarque à la poursuite de La Belle Sirène pour élucider tout cela, soit il est accusé du meurtre de Cariou…

Ce roman est, en même temps qu’une belle aventure maritime, un beau polar. Avec une économie impressionnante de moyens (peu de descriptions – on en souhaiterait peut-être un tout petit peu plus -, un style efficace, des chapitres qui se succèdent à un rythme soutenu…), Gwenael Edson mène son lecteur en bateau avec allégresse pendant 220 pages.

On peut retrouver François Keravan dans une première enquête, La Compagnie du crime, publiée également aux éditions Le Ster.

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