Paris, 1751. Depuis « Le Printemps des enfants perdus » (éditions Presse de la Cité, 2013), Manon Vérité tient une boutique renommée, Le Bouquet de Senteurs, dont une des clientes est Madame de Pompadour.
Dans le couvent voisin des sœurs de l’Assomption, où vit la fille de cette dernière, une jeune novice est retrouvée morte. Une sœur a vu des traces de sang sur le socle d’un chandelier. S’agirait-il d’un meurtre plutôt que d’un accident ? La jeune femme est vite internée à l’hospice de la Salpêtrière…
Manon s’intéresse à l’événement d’abord en tant que curieuse, puis en tant qu’acteur du drame lorsque l’on découvre qu’un de ses fards, destiné à la Pompadour, a été empoisonné. Existerait-il un lien entre les deux affaires ? Quelqu’un essaierait-il d’attenter à la vie de la favorite ?
Pour en avoir le cœur net autant que pour préserver la réputation de son magasin, Manon se lance dans les deux enquêtes. C’est l’occasion pour le lecteur d’une quête passionnante à travers le Paris du XVIIIe siècle et ses alentours, des sombres cours de la Salpêtrière au château de Bellevue, construit pour la Pompadour, et jusqu’au château de Versailles.
Une aventure que tous les publics, y compris les jeunes, apprécieront (Béatrice Egémar est par ailleurs auteur pour la jeunesse).
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